Les bronches de gros et de moyen calibre, situées au début de l'arbre bronchique, sont des tuyaux entourés de cartilage et de muscles lisses. La contraction des muscles qui entourent la bronche, diminue le diamètre de celle-ci, ce qui peut provoquer une difficulté pour respirer avec sifflements appelée bronchospasme. Au bout des bronches, juste avant les alvéoles (bronches terminales), le diamètre est plus petit, il n'y a pas de cartilage et lorsque les muscles se contractent, la gêne respiratoire est beaucoup plus importante. A l’intérieur du tuyau bronchique, il y a une muqueuse capable de produire des sécrétions. Dans des maladies comme la bronchite chronique mais surtout les dilatations des bronches et la mucoviscidose, les sécrétions sont plus abondantes, plus visqueuses, plus épaisses et plus difficiles à évacuer. Ces sécrétions peuvent être propres (crachats muqueux) ou jaune verdâtres (crachats mucopurulents ou franchement purulents). Plus les crachats sont abondants, plus ils sont purulents et plus il y a nécessité de les évacuer par la toux, avec l’aide de mouvements que l’on enseigne en kinésithérapie respiratoire pour que la toux soit productive et efficace. La muqueuse, cette petite peau très fine qui tapisse l'intérieur de la bronche, peut aussi subir un gonflement appelé œdème favorisé par l'infection et l’inflammation chronique - notamment dans l’asthme et la bronchopathie chronique obstructive (BPCO). On a donc 3 phénomènes souvent associés : le bronchospasme, l’hypersécrétion et l’œdème de la muqueuse qui diminuent le calibre interne des bronches. |