Elle peut être faite à l’hôpital, à votre domicile ou au cabinet de votre médecin. Le médecin prescrit le type d’appareil et ses réglages, l’appareillage est fourni par Elia Médical, il comprend une machine, un masque et un tuyau.

Le masque doit être très confortable, étanche, et ne doit créer aucune blessure. Son type dépend de la forme de votre nez et de votre visage. Il existe une grande variété de masques (nasal ou buccal, aussi appelé facial) dont le choix est déterminant pour la réussite du traitement. Le « bon » masque doit être facile à mettre, ne pas vous faire mal, ne pas bouger pendant la nuit.

Il faut aussi se demander si on respire par le nez ou par la bouche. Le masque le plus utilisé est le nasal. Si vous respirez par la bouche, un masque facial est préférable. Si vous avez une tendance à la claustrophobie, un masque à coussin narinaire est recommandé. Il peut s’échapper un peu d’air du masque, mais cela ne doit pas être gênant (air dans les yeux, bruit). Il ne faut pas serrer trop fermement les attaches pour contrôler les fuites d’air.
L’essai du masque et de la machine, couché sur le dos et sur chaque côté, est recommandé, pour voir comment vous vous sentez dans votre lit. Il faut s’assurer que les attaches sont faciles à utiliser. Le choix du masque et les premiers essais sont en général effectués par votre technicien Elia Médical.

Dans certains cas, il faut ajouter un humidificateur, pour régler les problèmes d’obstruction nasale.

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L’effet thérapeutique est parfois complet dès la première nuit avec un endormissement facile, une nuit complète et sans éveil intempestif, sans besoin d’aller uriner et, au lever, l’impression d’avoir bien dormi et d’être en grande forme pour toute la journée.

Dans d’autres cas, l’adaptation est progressive et prend quelques jours ou parfois quelques semaines. Il ne faut pas se décourager, ni se bloquer.

Il faut rappeler que cette première phase de titration nécessite des réglages complémentaires par votre médecin. Il est donc fondamental de faire part de vos difficultés à votre médecin ou au prestataire si vous n’arrivez pas à tolérer l’appareil lors de l’endormissement ou pendant votre sommeil.

Quand le sommeil redevient réparateur, et que vous vous sentez beaucoup mieux dans la journée, vous saurez que vos efforts pour vous adapter à la CPAP en valaient la peine.
Si vous rencontrez des difficultés, elle peuvent être liées
 
à l’appareil et à son mode de fonctionnement. Les pressions peuvent avoir été mal déterminées (trop fortes ou trop faibles), perturbant votre sommeil. Si votre sommeil est « moins bon » avec la machine, c’est parce que les réglages ne correspondent pas à vos besoins.
 
au masque qui peut occasionner des douleurs ou des blessures, notamment de l’arête nasale. Une mauvaise étanchéité peut être responsable de fuites avec conjonctivite, bruits intempestifs réveillant le conjoint ou vous-même par la montée inappropriée de la pression de l’appareil autopilotée. Les PPC ne sont pas bruyantes, donc les bruits anormaux proviennent certainement de fuites au niveau du masque.
 
à votre nez quand la température de l’air est trop fraîche, avec le risque de douleurs, d’écoulement nasal, d’éternuements, de sécheresse de la gorge, de saignements de nez, etc... Un humidificateur peut être demandé au prestataire pour corriger la température de l’air et son degré d’humidité.
Ces inconvénients sont parfois passagers. Il est donc essentiel de retirer le masque quand ils surviennent et que le désagrément est trop important pour tolérer le traitement. En revanche, il est important de persévérer et d’essayer de le remettre plus tard au cours de la nuit ou la nuit suivante.

Si ces inconvénients se répètent et sont trop fréquents, il faut appeler le prestataire ou votre médecin pour lui en faire part.


Un patient a trouvé l'astuce suivante : pour éviter de se réveiller avec les traces des sangles du masque sur le visage, il glisse sous les sangles des mouchoirs en papier avant de s'endormir...
  
Astuce anti-marques