C’est l’incapacité permanente pour les poumons, d’oxygéner normalement le sang. L’oxygène qui nourrit les tissus, passe obligatoirement par les poumons.
Si la membrane est « encrassée » ou prématurément vieillie, si les tuyaux bronchiques sont trop étroits ou encombrés de sécrétions abondantes et permanentes, les échanges gazeux sont perturbés et donc l’oxygénation des tissus et des cellules de l’organisme (cerveau, cœur, muscles…) devient difficile.
Ce manque d’oxygène donne une sensation d’essoufflement au repos, aggravée à l’effort, d'abord pour un escalier, puis à la marche, puis pour se laver, s'habiller, etc... Cela peut évoluer vers un essoufflement au repos allant parfois jusqu’à une gêne permanente. La fatigue, le manque d’appétit, les troubles de la mémoire, la baisse du moral sont également des signes de l’insuffisance respiratoire.
Le diagnostic de l’insuffisance respiratoire repose sur les gaz du sang qui montrent une hypoxie. Les autres valeurs à prendre en compte sont la PaCO2,
le PH et la saturation.
Au début de l’insuffisance respiratoire, l’hypoxie est isolée, à un stade plus avancé, elle s’associe à une hypercapnie puis en cas d’aggravation à une acidose. On parle alors d’insuffisance respiratoire décompensée. |
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