Pour affirmer qu’il existe des apnées pendant le sommeil, préciser leur nature (obstructive ou centrale), déterminer la gravité du trouble et ses conséquences sur la qualité du sommeil (nombre de micro-éveils par heure et pourcentage des différents stades du sommeil : léger, profond, paradoxal), l’examen de référence est la polysomnographie. Il s’agit d’un examen indolore réalisé au cours d’une nuit d’hospitalisation en laboratoire de sommeil (photos ci-dessous) ou à domicile avec des appareils ambulatoires. |
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Une quinzaine de capteurs sont posés et reliés à un boîtier qui va enregistrer différents paramètres au cours de la nuit : |
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Différentes anomalies peuvent être enregistrées : |
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En fonction du nombre de ces anomalies (rapportées au temps de sommeil), un traitement pourra alors être proposé. D’autres examens complémentaires sont souvent demandés, notamment un examen ORL : on vérifie que la respiration n’est pas gênée d’un point de vue morphologique (nez, palais, amygdales), ainsi qu’un examen du souffle (EFR) et des gaz du sang. |
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