1. J'ai l'œil rouge.

Vraisemblablement du à des petites fuites d’air au niveau du masque. Essayer de serrer davantage ou de changer de type de masque. Un collyre désinfectant est suffisant pour faire disparaître l’inflammation de la conjonctivite.


2. Mon nez est blessé par le masque.

C'est difficile à éviter chez certains patients dont la peau est fragile. Essayer plusieurs marques de masques en serrant les sangles « juste assez » mais le moins possible. Application d’une compresse de protection ou mieux d' un pansement colloïdal type escarre pour protéger et également cicatriser la peau.


3. J'ai la bouche sèche.

C'est un incident très fréquent, utiliser un humidificateur adaptable sur la machine, boire un peu. Certains médicaments type Sulfarlem sont peu efficaces. Le plus simple est de fractionner l'usage de la machine durant la plus petite durée efficace (soit environ 4 h d’affilée la nuit par exemple). Un changement d'appareil est parfois intéressant car l’efficacité des humidificateurs intégrés est plus ou moins bonne selon le type de VNI.


4. Il y a de l'eau dans le tuyau.

A éviter sous peine d’endommager la turbine lorsqu’il s’agit d’un ventilateur barométrique. Faire sécher les tuyaux ou avoir un autre circuit jetable d’avance (contacter le prestataire).


5. Mon respirateur sonne.

Appuyer sur le bouton d’alarme, le plus fréquent étant une fuite buccale. Arrêter la machine si cette alarme persiste en continu et contacter le prestataire voire le pneumologue prescripteur car le type de signal sonore indique le problème précis.

S’il s’agit d’un problème technique : les réglages de la machine peuvent être inadaptés ou à modifier.
Se référer aux recommandations du constructeur du respirateur, le plus simple étant de demander au technicien du prestataire qui fournit l'appareillage.
La disponibilité du médecin prescripteur doit être importante pour régler rapidement les problèmes éventuels.

Il se fait soit au cabinet de consultation, toujours avec la machine, soit en milieu hospitalier pour bien réévaluer les résultats (oxymétrie nocturne, gaz du sang en fin de nuit, test de marche…).

Il y a bien sur aussi le suivi « ordinaire » de toute insuffisance respiratoire avec réalisation épisodique de fonctions respiratoires, de gaz du sang, de radiographies thoraciques…
Elle est de 100% chez ceux qui sont reconnus par la Sécurité Sociale comme étant en ALD (Affection de Longue Durée), c’est le cas le plus fréquent. Parfois la prise en charge est seulement de 65% par la caisse d’assurance maladie et la mutuelle du patient rembourse les 35% restants.

Dans tous les cas de figure, il s’agit de forfaits de location, qui s’appliquent également à une éventuelle oxygénothérapie complémentaire.